L’histoire se déroule en Corse du Sud, à Bonifacio. Une famille se rend dans le domaine de Marina di Cavu depuis les années 90 et a décidé de prendre racine en 2005, après avoir accepté un des nombreux projets qu’on leur proposait depuis quelques années. Cette merveilleuse opportunité était d’autant plus “parfaite” que la proximité de ce bel hôtel compensait le potentiel isolement de la maison proposée. Ils y sont heureux depuis décembre 2005. Début 2010, le bel hôtel, Marina di Cavu [+] [+], est en vente dans quelques agences [+] [+]. Il s’agit d’un bien de 10 chambres sur 800m2 et 4ha de terrain + piscine [+]. Les experts avaient évalués le bien à environ 8 000 000€ avant 2012. En janvier 2012, Pedro de Boeck et Isabelle Coppens d’Eeckenbrugge, tous deux belges, prennent possession d’une partie du bien pour 2 900 000€ dont 1 900 000€ comptant (document disponible au Service de publicité foncière): 2ha de terrain et le bâtiment principal + piscine. Ils entreprennent alors d’importants travaux d’agrandissement, sur la base d’un permis de construire déposé pour 11 chambres d’hôtel (disponible à la Mairie de Bonifacio). Le cout global de l’opération s’établit alors à environ 4 000 000 €. Une excellente affaire compte tenu de l’évaluation initiale des experts et du prix moyen du terrain autour de Bonifacio [+]: 120€/m2, soit 2 400 000€ pour le terrain seul: environ 50% de réduction sur l’évaluation de l’expert. C’est à ce moment que les choses se gâtent, dans une ambiance de conquête:
- Les belges leur imposent de changer la voie d’accès à leur maison, qui existe depuis au moins 2005, et de déplacer de 50m leur entrée, en contre-haut de la colline, sous prétexte que la route gêne une potentielle future construction (discours tenu lors d’une rencontre expresse le 28 mars 2012 [+] malgré l’interdiction du PLU, et dont le but était de trouver un accord acceptable aux 2 parties suite à des menaces reçues) sans tenir compte de l’impraticabilité du nouvel accès proposé
- Les belges leur bloquent complètement l’accès d’origine fin 2012 (initiation d’un référé)
- Les belges leur rétablissent un autre accès début 2013, contournant leur route d’origine désormais munie d’un portail, leur permettant, malgré les fortes pentes, d’accéder à nouveau à leur entrée (objet du référé contourné. Mais celui-ci imposait une interdiction de coupure des réseaux)
- Les belges leur coupent l’électricité en mai 2013 (détails section electricité), comme chantage pour les contraindre à déplacer leur entrée de 50m en contre-haut de la colline (détails section servitude) (initiation d’un deuxième référé, débouté car ils ont effectué un transfert de propriété du compteur dans l’intervalle qui empêche légalement tout “rebranchement”)
- Bientôt plus aucun accès à leur maison? [message recu le 19 juin]
- Première étape de la suppression de leur entrée? [chemin 13 septembre 2013]
Actuellement: ils vivent au milieu du maquis avec un groupe électrogène. Aidons les à retrouver la pleine jouissance de leur habitation!
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